Les risques et les points à vérifier avant d’investir dans une SCPI
Le patrimoine immobilier de la SCPI est-il aux nouvelles normes ?
Les propriétaires ont jusqu’en 2020 pour mettre leurs bâtiments aux nouvelles normes de consommation d’énergie. Les SCPI qui possèdent un patrimoine trop ancien doivent effectuer des travaux ou céder leurs biens pour en acquérir de nouveaux. Cela peut avoir des impacts importants et durables sur la rentabilité et les revenus distribués aux associés (coût des travaux, inoccupation des immeubles, etc)
Une SCPI récente est en général constituée de biens pour lesquels les travaux de remise aux normes ont déjà été effectués ou bien anticipés.
Le patrimoine immobilier de la SCPI est-il suffisamment diversifié ?
Pour bien répartir les risques et assurer une bonne liquidité des parts, le patrimoine d’une SCPI doit avoir une taille significative et être réparti sur un nombre suffisant d’immeubles.
Le rendement de la SCPI est-il dans la moyenne du marché ?
En 2015, pour être dans le marché, il fallait proposer un rendement autour de 4,85%.
Un rendement annuel moyen sur 5 ans supérieur à 5% constitue à l’heure actuelle une bonne performance.
Le taux d’occupation des immeubles de la SCPI est-il suffisant ?
Pour distribuer un bon niveau de revenus, la SCPI doit maximiser le taux d’occupation financier de ses immeubles. Le taux d’occupation financier est le rapport entre les loyers facturés et l’ensemble des loyers facturables (si l’ensemble des immeubles était loués).
La SCPI a t’elle des réserves en cas de problème
Pour assurer un niveau de revenus stable à ses associés, la SCPI doit constituer une réserve dans laquelle elle pourra piocher si besoin (ex : baisse des loyers du marché, difficulté à trouver des locataires, travaux sur un immeuble).
Cette réserve s’appelle le report à nouveau. Il doit être suffisant pour protéger les associés d’une baisse des revenus, mais ne doit pas être trop élevé car il ne rapporte rien et il est taxé au même titre qu’un revenu locatif.