Louer sa résidence principale ou secondaire : les points clés

Article ércrit le 12//11/2019 – Par MINGZI – Crédit photo : Fotolia – Article sponsorisé par Abritel

La location saisonnière est souvent envisagée par les propriétaires comme un moyen d’amortir les charges de leur résidence secondaire ou principale. D’après une étude publiée par le cabinet de conseil international en Immobilier Savills et Abritel, en 2018, louer sa résidence secondaire permettrait à 42% des propriétaires de couvrir une partie des charges et frais d’entretien, 27% les couvriraient en totalité (hors emprunt éventuel) et 8% en intégralité (y compris l’emprunt). 23% d’entre eux parviendrait même à dégager un bénéfice.

Quel rendement peut-on attendre d’une location saisonnière ?

Bien entendu, le rendement d’une location saisonnière dépend de nombreux facteurs comme la surface et la qualité du bien, la demande pour la destination, la saisonnalité ou encore le nombre de jours ouverts à la location. Abritel spécialiste de la location de vacances en France, met à disposition un outil qui permet au propriétaire de calculer les revenus potentiels en fonction de ces critères. D’après les données de la plateforme internet de location, voici le top des revenus mensuels moyens par département :

Rendement location saisonnière

Données Abritel : Estimation pour un Taux d’occupation de 75%- du 21 juin au 21 septembre 2018, propriétaires particuliers, logement de 2 chambres et plus – Données Abritel

Règlementation si vous souhaitez louer votre résidence principale

Dans les grandes villes qui ont des problèmes de logement et qui ont adopté une procédure de déclaration préalable soumise à enregistrement, les plateformes de location en ligne bloquent à 120 jours le calendrier de réservation des résidences qui leur sont déclarées comme principales.

Pour les résidences secondaires louées dans des petites villes sans problèmes de logements ou en dessous de certains seuils prévus par la loi, une simple déclaration en mairie est nécessaire. La location est alors possible sans limitation de durée. Toutefois, dans certaines grandes villes confrontées à des problèmes de logement, le propriétaire peut avoir à obtenir au préalable une autorisation de changement d’usage pour la location des résidences secondaires et un numéro d’enregistrement pour les résidences principales et secondaires qui devra être affiché sur l’annonce.

Comment trouver des vacanciers ?

 Sites internet de location, agences, réseau d’amis … il existe de nombreuses façons de trouver des vacanciers. Travailler avec une plateforme internet de type Abritel, permet au propriétaire de créer et gérer son annonce directement sur la plateforme de location et d’offrir des services aux vacanciers. Il pourra par exemple lui proposer de payer en plusieurs fois. Le montant de la réservation est envoyé par virement au propriétaire le lendemain de l’arrivée des vacanciers. Il est également possible de demander le paiement d’une caution sur le site qui sera restituée après le séjour si aucun dégât n’est constaté.

Si le propriétaire ne souhaite pas se charger de l’accueil et du ménage, il pourra se tourner vers une société de conciergerie ou une agence immobilière.

Quelle est la fiscalité des revenus issus de la location saisonnière ?

Qui dit revenus dit déclarations et imposition. Heureusement, plusieurs barèmes existent pour vous faciliter la tâche. Voici les différents régimes applicables.

Le régime micro-BIC

Vous pouvez bénéficier du régime micro-BIC à condition que votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 70 000 Euros hors taxe. Le bénéfice taxable ou le résultat imposable est égal aux recettes annuelles brutes diminuées d’un abattement forfaitaire pour frais réputé tenir compte de toutes les charges de 50%.

Du fait de cet abattement, ce régime peut s’avérer intéressant, notamment lorsque le montant des charges et des amortissements se révèlent inférieur à 50% du montant des recettes annuelles hors taxe. Ce régime ne permet de déduire aucune charge pour son montant réel. A partir du moment où vos charges dépassent 50% des recettes brutes (exemple, les intérêts d’emprunt liés à l’achat du logement), il serait préférable d’opter pour le régime réel d’imposition.

Le cas particulier

Les activités de meublés de tourisme classé et chambres d’hôtes[1] relèvent, pour l’application du régime micro-BIC, du seuil applicable aux ventes, soit 170 000 Euros et bénéficient d’un abattement forfaitaire pour frais de 71%.

Le régime réel simplifié ou réel normal

Le régime réel (simplifié ou normal) peut s’avérer plus avantageux que le micro-BIC, grâce aux charges qu’il permet de déduire des recettes locatives et aux amortissements qui peuvent être pratiqués mais c’est un régime fiscal plus compliqué, car il faut tenir une véritable comptabilité et il vaut mieux se rapprocher d’un expert-comptable.

 

Afin d’opter pour le bon régime fiscal et bâtir vos prévisions de revenus, consultez dès à présent l’outil de calcul des revenus développé par Abritel et obtenez une estimation immédiate de vos gains potentiels.

[1] article L.324-1 et L.324-3  du Code du tourisme

Abritel HomeAway

Ce contenu ayant une portée purement informative, il ne doit en aucun cas être substitué aux normes en vigueur.