Article écrit le 26/04/2020 – Par MINGZI – Crédit photo : Fotolia
La crise sanitaire du Coronavirus met à mal les économies et les marchés financiers. Par temps de crise, les épargnants se tournent en général vers des valeurs refuge comme l’or et l’immobilier. L’or a pleinement tenu ce rôle : le cours a gagné plus de 14% depuis le début de l’année. Dans ce contexte, le Bitcoin peut-il tirer son épingle du jeu et devenir lui aussi une valeur refuge ?
Les économies et les marchés financiers chahutés
La crise sanitaire du Coronavirus met à mal les économies et les marchés financiers. Depuis le début de l’année, le CAC 40 a perdu plus de 25%. Les banques centrales et les États ont pris des mesures pour soutenir leurs économies en abaissant leurs taux déjà historiquement bas et en inondant les marchés de liquidités.
Par temps de crise sur les marchés financiers, les épargnants se tournent en général vers des valeurs refuge comme l’or et l’immobilier. L’or a pleinement tenu ce rôle : le cours a gagné plus de 14% depuis le début de l’année.
Dans ce contexte, le Bitcoin pourrait tirer son épingle du jeu. Son cours a progressé de plus de 9% depuis le début de l’année. Comme l’or, le Bitcoin pourrait -il devenir une valeur refuge ?
Le bitcoin, une valeur refuge ?
Le Bitcoin est une monnaie numérique qui n’est soumise à l’autorité d’aucun État, d’aucun système monétaire et qui ne supporte aucune contrainte règlementaire. Il est apparu au lendemain de la crise de 2008 avec pour objectif de s’affranchir des banques centrales, des États et du pouvoir politique en général. Les mesures mises en oeuvre pour soutenir les économies et les marchés financiers pendant la crise n’ont pas de prise sur lui.
Le Bitcoin n’a pas besoin d’un tiers de confiance comme une de banque pour traiter les transactions. Les transactions se font de personne à personne, dans le monde entier, sans aucun intermédiaire. Elles sont sécurisées par des algorithmes complexes qui garantissent leur authenticité.
Le Bitcoin n’a pas besoin d’une banque centrale pour créer de nouveaux Bitcoins. La quantité de monnaie créée par le système est limitée par le programme à 21 millions de Bitcoins, selon un rythme défini à l’avance. Il n’y a donc pas de politique inflationniste. Le Bitcoin n’existe qu’en quantité limitée, une rareté qui en fait sa valeur.
Bitcoin : les points d’attention
Le prix du bitcoin est déterminé par l’offre et la demande car il n’y a pas de régulation. Son cours subit donc de très fortes variations : il valait par exemple 1 euro en 2010, 16 000 euros en 2015 et vaut 6 300 euros aujourd’hui.
Le Bitcoin ne bénéficie pas d’aucun cadre juridique protecteur en cas de pertes ou en cas de vol.
Il n’y a pas de contrôle sur la nature des fonds utilisés pour l’achat de Bitcoins et sur des liens éventuels avec des activités criminelles (blanchiment d’argent, financement du terrorisme…).
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