Article écrit le 05/07/2017
À compter du 1er juillet 2017, les propriétaires-bailleurs de logements vides ou meublés, loués en guise de résidence principale, doivent fournir à leurs locataires, deux diagnostics supplémentaires sur les installations électriques et gaz.
Il porte sur l’évaluation des risques des parties privatives du logement (cuisine, salon, chambres, salle de bains, etc.) et ses dépendances (garage, terrasse, piscine, etc.). Il doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié et aura une validité de 6 ans.
La CGL (Confédération Générale du Logement) se félicite de cette nouvelle règlementation mais réaffirme que « celle-ci n’est qu’une étape de transition vers la mise en sécurité électrique du parc de logements ». Elle exprime ses regrets de ne pas voir les parties communes des immeubles collectifs d’habitation concernés par ce dispositif.
Elle rappelle que selon les données de l’Observatoire National de la Sécurité Electrique publiées en 2016, en France, 19 millions d’installations électriques sont considérées à risques.
Un incendie d’habitation sur quatre, soit 50 000 chaque année, est de source électrique. On estime que cela représente un coût d’un milliard d’euros pour la collectivité. Les incendies d’habitations et accidents électriques font de nombreuses victimes. Environ 300 personnes décèdent chaque année sur les lieux d’un incendie et 15 600 sont blessées. De plus, tous les ans, 3 000 personnes sont victimes d’une électrisation et 40 décèdent des suites d’une électrocution.
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