Article écrit le 28/03/2021 – Par MINGZI – Crédit photo : Fotolia
Le printemps est un temps fort pour le secteur de l’immobilier : les mois de mars, avril et mai occasionnent à eux seuls 30% des transactions immobilières annuelles. À cette occasion, le site Meilleurs Agents fait le point sur les 7 chiffres clés du marché de l’immobilier à avoir en tête.
Plus d’1 ménage sur 2 est propriétaire
Selon le site Meilleurs Agents, près de 60% des ménages Français sont propriétaires du bien qu’ils occupent. Un chiffre en progression continue depuis les années 80, où le taux de propriétaires en France était de 50%. Il existe toutefois des disparités selon les zones géographiques : 8 ménages sur 10 sont propriétaires dans les zones rurales, contre moins de 5 dans les agglomérations des grandes villes.
Près de 6 Français sur 10 habitent dans une maison
En 2020, les Français ont continué de porter leur attention sur les maisons : 58% de transactions concernent ce type d’habitat, avec une surface médiane de 95 m2.
56% des ménages français résident dans une maison. Encore une fois, les disparités sont importantes. Dans les communes rurales, 9 ménages sur 10 vivent dans un habitat individuel, phénomène plus rare dans les grandes métropoles à l’image de Paris, où les maisons représentent seulement 1% des logements.
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Le logement représente près de 30% des dépenses des ménages
Le logement est le premier poste de dépense des ménages, loin devant la part consacrée à l’alimentation (17,1%) ou aux transports (14,2%). Cette part est en nette augmentation depuis les années 1990, puisqu’elle représentait alors 20% des dépenses. De plus, 38% des Français ont fini de rembourser leur crédit immobilier et sont donc propriétaires de plein droit.
la transaction immobilière moyenne est de 230.000 euros
En 2020, la transaction immobilière moyenne s’élève à 230.000 euros, un montant en hausse de 10,7% depuis 2014. Cela représente une surface médiane de 78 m2, et 50% des transactions concernent des biens de 4 pièces ou plus.
Avec 230 000€, il est possible d’acquérir un appartement de 46 m2 à Lyon, un studio de 22 m2 à Paris ou encore une maison de 100 m2 avec jardin à Limoges.
» Malgré le durcissement opéré par les banques en ce début d’année, les conditions d’emprunt restent exceptionnelles et réussissent à compenser la hausse de prix en améliorant l’accès au logement. Depuis 10 ans, nous constatons un regain en termes de pouvoir d’achat immobilier (+5m2 en moyenne) dans l’ensemble des métropoles françaises, excepté à Bordeaux et Lyon ”, observe Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques chez Meilleurs Agents.
Le prix moyen est de 2.805 € le m2
Le prix moyen du mètre carré en France s’élève à 2.805 €, en augmentation de 13% en 5 ans, avec comme toujours, de fortes disparités entre les grandes métropoles et le reste du territoire. Le prix du m2 à Paris est supérieur à 10.000€ (10.318 €/m2) et il est de 3.134 € à Marseille et de 4.943 € à Lyon.
“ En l’espace de 20 ans, les prix ont augmenté dans l’ensemble du territoire. Au début du XXIe siècle, il y avait encore des villes avec un prix au m2 inférieur à 1.000 € ! C’était notamment le cas à Toulouse, Lille, Montpellier, Bordeaux ou encore Nantes ”, ajoute Barbara Castillo Rico.
Saint-Jean-Cap-Ferrat est la ville la plus chère de France
Saint-Jean-Cap-Ferrat est la ville la plus chère de France avec un prix moyen au m2 de 13.812€. Le prix peut grimper jusqu’à 17.000€/m2 pour une villa.
Plus d’1 million de transactions immobilières en 2020
En dépit de la crise sanitaire, l’année 2020 a enregistré 1.024.000 transactions, et ce en dépit de la crise sanitaire.
“ On se prépare toutefois à une année 2021 en demi-teinte : on assiste actuellement à un rééquilibrage du rapport de force entre acheteurs et vendeurs. Dans la majorité des grandes métropoles, Paris en tête, la tension immobilière atteint un ratio proche d’un acheteur pour un vendeur. La demande est fragilisée par l’incertitude et la lassitude des ménages face à une crise sanitaire qui se prolonge. Le printemps 2021 s’annonce un peu plus morose qu’à l’accoutumée ”, précise Barbara Castillo Rico.
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