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Le point sur la performance des placements en 2020 : avez-vous fait les bons choix ?

Article écrit le 03/01/2021 – Par MINGZI – Crédit photo : 123RF

L’année 2020 aura été une année hors norme pour les placements. Le point sur le rendement 2020 des différents actifs : livret A, PEL, fonds en euros, immobilier résidentiel, SCPI, marchés financiers, devises, bitcoin, pétrole, or …

Livret A, PEL et fonds en euros de l’assurance vie

En 2020, la crise sanitaire a ancré les taux d’intérêt à un niveau historiquement bas : pour soutenir l’économie, les banques centrales ont encore abaissé leurs taux. Le taux d’emprunt de l’État Français termine l’année 2020 en territoire négatif à – 0,41%. La performance des actifs sans risque tels que le Livret A, le PEL ou encore le fonds en euros des contrats d’assurance vie en subit les conséquences. Ainsi, le Livret A a rapporté 0,5% et le PEL 1%. La rémunération 2020 des fonds en euros de l’assurance vie sera annoncée dans les prochains jours par les compagnies d’assurance, mais les experts s’attendent à un taux moyen autour de 1%.

L’immobilier résidentiel

L’année 2020 aura été particulièrement mouvementée pour l’immobilier résidentiel. Après un début d’année dynamique, le marché a connu un arrêt brutal avec le premier confinement, entrainant la chute du nombre de transactions. Un phénomène amplifié par les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) visant à durcir les conditions d’octroi des crédits immobiliers par les banques. Pour autant, les prix de l’immobilier n’ont pas baissé et ont même continué leur hausse dans les villes de plus de 100.000 habitants. Selon le baromètre immobilier LPI-SeLoger, l’année 2020 enregistre une hausse des prix immobiliers de 6.5%.

Les SCPI

Les sociétés de gestion ont pour la plupart publié leurs taux de distribution prévisionnels pour 2020. Selon l’observatoire des SCPI de Linxea, le rendement moyen 2020 des SCPI devrait s’établir un peu au-dessus de 4%, démontrant la capacité des SCPI à délivrer des revenus réguliers, même en cas de crise grave. Toutefois, ce rendement cache une réalité marquée par de grandes disparités selon les secteurs d’activité. L’hôtellerie et le commerce sont les plus touchés. Les actifs de bureau et les actifs diversifiés ont mieux résisté. La logistique et la santé devraient être les grands gagnants.

Les marchés financiers

Les marchés financiers ont été fortement impactés par la crise sanitaire. En un mois, le CAC 40 a perdu 64%. En fin d’année, avec la découverte des vaccins et le plan de soutien européen, l’indice français (tout comme les autres indices européens) retrouve presque son niveau de début d’année, enregistrant une baisse de seulement -7%.

Les États-Unis terminent l’année 2020 dans le vert avec une hausse de + 6,42% pour le Dow Jones et de 43% pour le Nasdaq, portés par le succès des sociétés de la « tech » à qui la crise sanitaire a très largement profité.

Au Japon, le Nikkei termine l’année en hausse de +16%, un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis trois décennies. Le pays a su sortir rapidement de la crise sanitaire grâce à la réactivité des autorités et au soutien massif de sa banque centrale.

Les Devises

En 2020, le dollar s’est déprécié de 9,1% face à l’euro. Le plan de relance européen a fortement joué en ce sens.

Le Bitcoin

Le Bitcoin a su tirer son épingle du jeu dans un contexte où les marchés financiers ont fortement chuté et où les banques centrales ont encore abaissé leurs taux et inondé les marchés de liquidités. Totalement indépendant de toute banque centrale, État ou pouvoir politique, le Bitcoin a joué un rôle de valeur refuge et a vu son cours progresser de +267% sur l’année 2020. La cryptomonnaie semble se démocratiser alors que de nombreux fonds d’investissement semblent s’y intéresser et que PayPal, le géant des paiements en ligne, vient de lancer un service de paiement / achat / retrait.

L’or

Dans ce contexte de crise des marchés financiers, l’or a pleinement joué son rôle de valeur refuge et a vu son cours s’apprécier de 24% en 2020.

Le pétrole

Le pétrole a durement souffert du ralentissement des économies due à la crise sanitaire : son cours a perdu 22% sur l’année 2020.

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