Article écrit le 20/07/2017
Selon la dernière note de conjonture des Notaires de France, le nombre de transactions et les prix se sont envolés sur les 12 derniers mois dans l’immobilier ancien.
Record du nombre de transactions immobilières sur un an
Les notaires de France viennent de publier leur note de conjoncture immobilière. Le marché de l’immobilier ancien a battu un nouveau record historique puisque 907 000 ventes d’appartements et maisons anciennes ont été enregistrées au cours des 12 derniers mois en France. Ce chiffre dépasse largement le nombre de transactions réalisées sur la même période un an plus tôt (824 000 ventes).
Selon les Notaires de France, il n’y a pas « d’effet de bulle » car ces ventes sont très majoritairement réalisées par des ménages pour se loger et non pas par des investisseurs qui souhaitent réaliser un investissement locatif. Pour les notaires, ce record serait le résultat d’un marché de l’immobilier en phase de rattrapage des ventes non réalisées les années précédentes, mais également des français qui ont voulu profiter des taux de crédit immobilier encore très bas (malgré une légère remontée en début d’année).
Les prix de l’immobilier ancien se sont envolés dans beaucoup de grandes villes françaises
Les notaires notent qu’ « il n’y a pas pénurie de biens à vendre, mais des biens qui trouvent preneur très rapidement ». Par conséquent, les transactions se font souvent « sans négociation, tirant les prix vers le haut ». Ainsi, les prix se sont envolés dans de nombreuses grandes villes françaises. Sur un an, les prix des appartements anciens ont augmenté de 15,5% à Bordeaux (3 550 € le m2), 11,1% à Nîmes (1 510 € le m2), 8,5% à Lille (2 970 € le m2), 6,4% à Nancy (1 800 € le m2) et 5,5% à Paris (8 450 € le m2). Devenue très attractive notamment grâce avec la ligne à très grande vitesse, Bordeaux devient la deuxième ville la plus chère de France, derrière Paris et devant Nice.
Les prévisions
Les notaires anticipent une poursuite de la hausse dans les prochains mois. À fin août 2017, ils prévoient une évolution annuelle des prix de l’immobilier ancien de +1,2% pour les maisons et +4% pour les appartements.
«À court ou moyen termes, c’est la perspective d’une nouvelle donne fiscale, plus que la légère remontée des taux qui est susceptible d’enrayer la dynamique actuelle. C’est vrai pour le secteur du neuf, très dépendant des incitations ou déductions fiscales, mais aussi de l’ancien, notamment au travers du nouvel ISFI (impôt sur la fortune immobilière) », expliquent les notaires.
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