Article écrit le 02/02/2020 – Par MINGZI – Crédit photo : Fotolia
84 000 PER ont été souscrits entre le lancement du produit en octobre 2019 et le 31 décembre 2019. Il s’agit du « plus grand succès que nous ayons obtenu en termes de création de produits financiers » a déclaré Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie et des finances. Explications.
84 000 PER ont été souscrits en 3 mois
À partir du 1er octobre 2020, les contrats d’épargne retraite PERP et Madelin seront fermés à la commercialisation : à partir de cette date, il ne sera plus possible d’ouvrir ces contrats, mais les versements sur les contrats existants demeureront toujours possibles. Les titulaires d’un PERP ou d’un contrat retraite Madelin auront la possibilité de transférer l’épargne de leur contrat vers un PER. Les principaux banquiers et assureurs ont donc démarré la commercialisation de leur PER dès son lancement le 1er octobre 2019.
Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie et des finances, a indiqué que 84 000 PER ont été souscrits entre le 1er octobre 2019 et le 31 décembre 2019. La collecte totale s’élève à 485 millions d’euros. « C’est le plus grand succès aujourd’hui que nous ayons obtenu en termes de création de produits financiers » a-t-il déclaré.
Le PER a bénéficié de conditions favorables pour son lancement. Tout d’abord, le produit permet de déduire les versements des revenus imposables et la fin de l’année est la dernière ligne droite pour défiscaliser. Ensuite, jusqu’au 1er janvier 2023, tout rachat d’un contrat d’assurance vie de plus de 8 ans fera l’objet d’un abattement fiscal doublé, à condition que les sommes soient réinvesties dans un PER et que le rachat soit effectué au moins 5 ans avant le départ en retraite.
Le PER individuel
Avec le PER, le titulaire bénéficie d’une plus grande liberté d’utilisation de son épargne.
Tout d’abord, contrairement au PERP et au Madelin, le PER permet de débloquer l’épargne pendant la phase d’épargne pour l’achat de la résidence principale.
Le PER individuel conserve la possibilité de déduire les sommes versées de l’assiette de l’impôt sur le revenu (dans la limite du plafond prévu). Le titulaire peut aussi choisir de ne pas profiter de cette déduction. Dans ce cas, à la sortie, les sommes qui n’ont pas donné lieu à déduction ne seront imposées que sur les produits du capital.
Enfin, au moment du départ à la retraite, les retraits peuvent être effectués librement en rente ou en capital, en une fois ou de manière fractionnée.
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