Article écrit le 18/04/2017
Réalisé trois fois par an avec le CSA, le baromètre du Crédit Foncier mesure le moral des professionnels de l’immobilier et leurs anticipations pour les douze prochains mois.
80% des professionnels sont optimistes pour les douze prochains mois
Le moral des professionnels de l’immobilier est à la hausse et atteint même son niveau le plus élevé depuis le lancement du baromètre en 2015. Quatre professionnels sur cinq sont optimistes pour le marché immobilier résidentiel pour les douze prochains mois, soit 21 points de mieux qu’il y a deux ans (en mai 2015) et 6 points de mieux qu’il y a un an (en mai 2016).
Près de 90% des professionnels considèrent que le marché du logement s’est amélioré (42%) ou stabilisé (45%) au cours des quatre derniers mois. Selon eux, la remontée des taux d’intérêt de crédit immobilier engagée depuis fin 2016 reste modérée et n’affecte pas le dynamisme du marché.
C’est dans l’Ouest de la France que les professionnels sont les plus optimistes : le niveau atteint 88% dans le Sud-Ouest et 85% dans le Nord-Ouest contre 75% dans le Sud-Est et le Nord-Est.
Pour les optimistes, cette confiance en l’avenir s’explique principalement par l’attractivité du marché, les dispositifs publics de soutien et des niveaux bas de taux d’intérêt de crédit.
La minorité de pessimistes se justifie par le contexte économique, le niveau du pouvoir d’achat des ménages et les incertitudes liées à la période électorale.
La majorité des professionnels pense que les niveaux de prix et le volume de transactions devraient se stabiliser
Pour les douze prochains mois, les professionnels de l’immobilier anticipent pour la plupart d’entre eux une stabilisation des prix et du volume des transactions, que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien.
Dans le neuf : ils estiment que les prix devraient rester stables (53%) ou augmenter (36%) et que le nombre de logements vendus devrait a minima se maintenir (42%) sinon poursuivre sa hausse (38%).
Dans l’ancien : la proportion de professionnels qui anticipent une hausse des prix s’accroit enquête après enquête (23% aujourd’hui contre 17% en janvier). Cette proportion est nettement plus élevée en Ile-de-France (34%) et dans le Sud-Ouest (31%). En ce qui concerne le volume de transactions, après une hausse cumulée de 22% en 2015 et 2016, 48% des professionnels anticipent une stabilité et 32% une poursuite de la hausse (32%).
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